Description

La préservation de la santé est une obligation morale mais aussi religieuse, en effet, le Prophète PSL a dit : « Serviteurs d’Allah, soignez-vous mais ne vous soignez pas avec l’illicite. » II incombe ainsi à tout musulman et musulmane de recourir à tous les moyens licites permettant de préserver sa « bonne santé »,. Cet ouvrage se veut une présentation détaillée d’une alternative thérapeutique exemplaire, rapportée d’une part dans la tradition prophétique du prophète Muhammad PSL, et corroborée, d’autre part, par la science expérimentale antique et moderne ; Al-Hijama ou La Saignée. La hijama a été décrite dans de nombreux ouvrages, à la fois religieux et scientifiques, mais au fil du temps, un certain nombre d’informations ont été attribuées à tort à la hijama. Le but de cet ouvrage est donc de proposer une approche plus rigoureuse, sur le plan religieux et scientifique, et plus méthodique. Il s’agit donc d’un Tahqîq, c’est à dire d’une réactualisation des connaissances sur cette pratique exemplaire.

Extrait du livre :

 »

Différentes pathologies traitées par la hijama et

                     Points correspondants

Intéressons-nous maintenant à quelques pathologies ainsi que les points à traiter. Voici quelques notions à prendre en considération :

1)     Il n’est pas nécessaire de recourir à tous les points cités pour une maladie, mais l’on procèdera par tâtonnement en ajoutant de nouvelles positions à traiter suivant l’évolution, séance après séance.

2)     Les points sont cités par ordre d’importance pour traiter le mal correspondant.

3)     Parfois, le praticien aura recours à tous ces points, cela dépend entre autre du stade et la sévérité du mal traité.

4)     Si le but est de traiter une douleur, alors positionnez les ventouses, préférentiellement, sur les points douloureux sauf si ces  zones sont tuméfiées (gonflées) ou blessées (plaie, varice…) alors les placer de part et d’autre de celle-ci.

5)     Rappelons que les points n°1 et n°55 peuvent être « fusionnés » si des ventouses de plus de 3 cm de diamètre sont utilisées. La position de ‘Al-Kâhil devient ainsi suffisante à elle-seule.

6)     Privilégiez les points cités dans la tradition prophétique, chaque fois que cela est possible.

7)     Il faudra parfois poursuivre le traitement plus de trois mois avant d’obtenir des résultats concluants, la patience est de rigueur. Habituellement, plus la pathologie à traiter est récente et plus les résultats sont rapides (parfois dès la première séance) mais si la pathologie est ancienne, alors il est souvent nécessaire de poursuivre le traitement au-delà de trois mois avant d’en apprécier l’efficacité. »

Deuxième extrait du livre

 » L’âge idéal pour la pratique de la hijama

Pour les hommes, il est préconisé de la pratiquer à partir de la vingtième année’ et éviter les périodes de l’enfance et de l’adolescence durant lesquelles l’organisme est encore en pleine formation et évolution physique et mentale.

Cela dit, il est possible de réaliser la hijâma humide selon les fréquences suivantes : une fois par mois jusqu’à guérison complète. Pour certaines affections, elle peut s’étaler d’un mois à deux mois, ou bien elle doit être raccourcie d’une à deux semaines. Tout cela dépend de la nature de la maladie à traiter ainsi que du sujet malade.

Il faudrait, également, tenir compte de son âge, car plus la personne est âgée, plus la fréquence de la hijâma doit être espacée, afin de lui permettre le repos et la récupération. Après avoir effectué la hijâma, les résultats n’apparaîtront que passé un certain délai. Cela dépend de la nature de la maladie affectant la personne. S’il ne s’agit que d’un trouble aigu et récent, les effets de la hijâma seront visibles au bout de quelques jours (3-4), mais il n’est pas rare de constater que les douleurs disparaissent immédiatement à l’issue de la séance de la hijâma.

Par contre, si le trouble est chronique et remonte à une certaine période, plus ou moins longue, il faudrait patienter environ trois semaines. Bien évidemment, la périodicité de la séance de la hijâma, selon la pathologie à traiter ainsi que l’âge du patient, est prise en compte… »